• Ciralia

    Voici mon roman dont le titre n'est pas définitif. Il s'agit d'une jeune de fille de 17 ans, Ciralia qui découvre qu'elle n'est pas ce qu'elle croit. Je ne l'ai pas encore terminé, je le posterai donc chapitre par chapitre. :)

  • Chapitre 1


    Alors qu'elle rentrait chez elle, un aigle tomba à ses pieds. Poussée par une soudaine angoisse, elle se mit à courir de plus en plus vite. Elle arriva aux abords de son village hors d'haleine mais elle ne voulait pas ralentir l'allure car elle savait au fond de son âme qu'il s'était passé quelque chose. Elle se décida enfin à marcher car elle n'était plus qu'à quelque mètre de chez elle, mais elle se remit à courir lorsqu'elle s'aperçut que les rues, qui étaient pleine de vie à son départ, quelques minutes plus tôt, étaient désertes. En arrivant chez elle, à bout de souffle, elle dut se reposer pour le retrouver mais aussi pour calmer sa peur qui avait doublé à la vue de sa porte totalement déchiquetée. Elle se décida à entrer dans sa maison, en s'étant au préalable assurée que personne d'inconnu ne soit à l'intérieur. Elle trouva la pièce sans dessus-dessous mais ce n'est pas ce qui attira le plus son attention. En effet, en s'approchant du salon où elle avait laissé toute sa famille pour aller chercher quelques pommes pour sa mère,Tissalia, elle aperçut une tache de sang. Non, pas une tache, une mare de sang! Dans un premier temps, elle eut un mouvement de recul car la vue du sang la mettait mal à l'aise. Mais, prenant son courage à deux mains, elle s'approcha. Elle vit, tout d'abord, le corps couvert de sang de sa mère, puis le corps inanimé de son père. Enfin, elle vit, ou plutôt ne vit pas son frère, Alexandro. Espérant qu'il soit encore vivant, elle se mit à chercher dans la maison, dans le jardin mais elle ne le trouva pas. Elle revint dans le salon, elle recouvrit le cadavre de son père mais lorsqu'elle voulut recouvrir celui de sa mère, celle-ci lui murmura dans un dernier souffle «grand-mère Sophia». Ciralia ne comprit pas tout de suite car elle ne connaissait pas de Sophia en effet sa grand-mère paternelle s'appelait Maria et sa grand-mère maternelle dont elle ne connaissait pas le nom était, soi-disant, morte.

    Elle n'avait que six ans mais elle était déjà très avancée pour son âge, elle adorait la nature, lire et par dessus tout les sports de combat tel que l'escrime, qu'elle pratiquait. Elle se dit donc que grand-mère Sophia devait être la mère de sa mère. Puis, elle se rappela qu'elle n'avait pas retrouvé son frère, après quelques minutes de réflexion elle en arriva à la conclusion qu'il avait été kidnappé par les assassins de ses parents. Ce qui lui fit prendre une décision très importante, elle se jura, en prenant les dieux à témoin, de retrouver Alexandro ainsi que ses ravisseurs et les assassins de ses parents, et de se venger.


    Ce cauchemar réveilla Ciralia en sueur, elle ne savait pas ce que cela signifiait mais elle était sûre que c'était plus qu'un rêve. Le lendemain matin, elle en parla à sa grand-mère, Sophia, qui lui répondit évasivement. Ce qui ne satisfit pas Ciralia qui insista un peu. Mais, comme à chaque fois qu'elle voulait des informations sur sa famille, sa grand-mère prétextait que Ciralia était trop jeune. Ciralia protestait en disant qu'elle n'était plus une enfant et qu'elle avait plus de quinze ans mais cela ne servait à rien, Sophia s'obstinait et n'ajoutait rien à ses déclarations. D'ordinaire Ciralia serait partie se réfugier dans la bibliothèque ou dans sa salle de sport où Zalia, la fille du jardinier et de la cuisinière de sa grand-mère qui était aussi sa meilleure amie, la rejoignait. Elles avaient le même âge à quelques jours près, elles s'entendaient à merveille et elles étaient inséparables. Ce jour-là Ciralia était bien décidée à en apprendre davantage donc elle n'alla pas trouvé Zalia mais elle alla au grenier et se plaça au dessus de bureau de sa grand-mère et elle écouta en regardant par une petite fente dans le plancher en prenant soin de ne pas faire de bruit ce qui n'était pas facile car le plancher était très vieux et grinçait à la moindre contrainte.

    Dans un premier temps, elle n'entendit rien car sa grand-mère était seule, captivée par un morceau de papier dont Ciralia ne put lire le contenu car elle était trop loin. En effet, la maison de sa grand-mère était une de ses vieilles bâtisses qui furent autrefois la demeure de personnes illustres ou tout simplement de personnes riches. Le plafond était haut et les murs étaient ornés de magnifiques tapisseries. Tout à coup, un homme, vêtu de noir de son chapeau jusqu'à ses chaussures, entra sans que sa grand-mère n'ait dit quoi que ce soit, il dit:

    «- Bonjour madame Lizzi, je suis... Sophia le coupa et dit.

    - Je sais qui vous êtes et pourquoi vous êtes là, donc cessez vos présentations et dîtes moi où en est la situation du Mondelique.

    - Je crains d'apporter de mauvaise nouvelle. En effet le Mondelique va très mal. Les Maléfyques ont gravement blessé l'ambassadeur de Mérya dans sa demeure à Efyla il rentrait de chez le Mondel qui l'avait invité à dîner heureusement un groupe de soldat passait par là et ont pu évité la mort à l'ambassadeur en revanche ils ne réussirent pas à rattraper les agresseurs.

    - Non! Ce n'est pas possible. Le Mondel m'avait assuré qu'il avait les choses en main et que la sécurité du royaume avait été renforcé et qu'il n'y avait rien à craindre.

    - En fait, madame il les avait mais un Magi a pactisé avec les Maléfyques. Nous pensons que cette attaque était un moyen de provoquer la guerre entre Mérya et Efyla ce qui aurait catastrophique pour le royaume en effet depuis la dernière guerre contre les Maléfyques malgré notre victoire on a perdu beaucoup d'hommes et il faudra du temps pour que les effectifs reviennent à un nombre raisonnable. De plus tout cela s'ajoute aux disparitions d'enfants elfes qui mettent les relations entre Mérya et Efyla à rude épreuve.

    - Comment est-ce possible, qui à oser ce lier à ces monstres?

    - Je peux seulement vous dire qui est-ce car la réponse aux autres questions nous échappent encore.

    - Cessez de me faire attendre et dîtes moi qui ce traître.

    - C'est Julio.

    - Lui, le sale perfide.»

    Ciralia n'en entendit pas plus car ils se mirent à parler à voix basse. Elle était abasourdie par ce qu'elle venait d'entendre car elle ne savait pas du tout de quoi l'homme et sa grand-mère parlaient. Mais elle avait l'impression qu'elle n'était pas étrangère au Mondelique, ni aux Maléfyques ce qui la fit frémir. Elle redescendit dans sa chambre et se mit à réfléchir. Beaucoup de questions se bousculaient dans sa tête. Sa réflexion fut interrompu par l'appel pour le dîner. L'atmosphère était tendue, il y avait un silence de plomb. Ce fut Sophia qui le brisa:

    «- Ciralia quelque chose ne va pas?

    - Non, enfin si. Mes parents me manquent.

    - D'accord tu es certaine qu'il n'y a rien d'autre?

    -Oui, oui.»

    Sa grand-mère n'insista pas mais Ciralia savait qu'elle ne la croyait pas. Et le silence retomba aussi pesant qu'avant.

    Le lendemain matin, Ciralia se dit qu'elle devait parler à quelqu'un de ce qu'elle avait entendu. Elle décida donc d'aller en parler à Zalia car c'était la seule personne en laquelle elle avait le plus confiance. Ciralia trouva Zalia dans le potager, elle était en train d'aider sa mère à ramasser des potirons pour le déjeuner, Ciralia lui dit:

    «- Salut Zalia je peux te parler s'il te plaît.

    - Oui bien sur. Vas-y je t'écoute.

    - Je voudrais te parler en privée si ça te dérange pas.

    - Maman, tu as encore besoin de moi?

    - Non c'est bon tu peux y aller ma fille.

    - Excuse moi pour ce dérangement mais j'avais vraiment besoin de te parler.

    - Ne t'inquiètes pas, ce n'est pas grave, alors qu'est-ce que tu voulais me dire?

    - Je... Je... Ce que je vais te dire va te paraître bizarre mais...

    - Bon tu vas me le dire tu commences à me faire peur.

    - Je pense que je viens d'un autre monde.

    - Tu rigoles, tu devrais aller te reposer, je crois que tu as trop lu de livre.

    - Merci, merci pour ton soutien.»

    Ciralia vexée par la réaction de son amie partit en courant. Elle était au bord des larmes, une seule chose la rassurait. Zalia ne trahirait pas sa confiance et ne répéterait à personne ce qu'elle lui avait dit.


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